Temoignage Goompi Ugerabah

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Je m’appelle Goompi Ugerabah, l’Opossum du territoire du Varan.Mes ancêtres sont du clan
Gureng Gureng dans le Queensland en Australie. Après que les Anglais aient envahi notre terre et
aient pratiqué un genocide de masse, ils ont forcé ma grand mère a rejoindre une « mission » à
Tweed Head en Nouvelle Galles du Sud. Une mission était un territoire separé du notre dans lequel
étaient melangé des tribus differentes au même endroit.Ils ne parlaient pas la même langue, ne
pouvaient pas pratiquer leur culture, puisque les autres tribus parlaient un dialecte, une langue
differente. Sans notre langue, notre culture meurt, c’est tout notre mode de vie.Je pourrais écrire un
livre sur les attrocité que notre peuple a enduré de la part des Anglais. Le viol de nos femmes, les
fusillades massives des hommes, femmes et enfants, a travers des parties de chasse et
l’empoisonnement de nos trous d’eau.Il y a plein d’histoire similaires de ces actes perpetués partout,
sur ce qu’ils appellent maintenant l’Australie.Mes histoires sont de la Nation Bunjalung dans la
partie la plus a l’Est de l’Australie.
Nous avons une connection avec notre Mère Terre , nous l’appellons Jarrah dans notre
langue.
Notre vie était simple avant l’arrivée des blancs. Nous suivions nos Traditions, et avions un
respect pour tout les choses qui vivent sur terre.Nous connaissions notre terre, nous appartenions a
elle.
Aujourd’hui en terre Bunjalung, seulement un petit nombre de personne connaissent un peu
de cette culture du passé. Et seulement peu de personnes pratiquent cette culture comme si tout était
mort depuis que nous fûment envahis.La majorité des Aborigènes, aujourd’hui vivent dans le
courrant de la vie.Notre culture est perdue et est oubliée depuis longtemps.Mais un sentiment de
colère gronde parmi notre peuple.Il est reconnu que notre peuple fut masacré, nos terres prises
illegalleent au dela de toute respect des traditions ou lois du monde.Mais nous n’avons aucune
compensations, aucune reconnaissense officielle des horreurs passées ou du respect de la part des
leaders de l’Australie.
Notre pays est raciste. Pas tout le monde mais une bonne proportion. Il est transmis a chaque
génération l’idée de maintenir la ségrégation des minorités. Pour nous maintenir vers le bas.
Pour vivre en paix, nous devons être blanc. Nous devons vivre dans le mode de vie occidental et
l’accepter car il y a aucun espoir de retrouver ce que nous avons perdu. Nous avons tous une
connection avec Mère Terre, certains le ressentent et d’autre non, mais non tendons a nous
rapprocher de ce que nous sommes vraiment, c’est a dire vivre comme dans l’ancien temps. Et des
gens comme moi tentent d’enseigner a la jeunesse ce qu nous sommes et quels sont nos voies
tribales, mais c’est une longue et épuisante bataille car il n’est (les choses ne seront) sera plus
jamais à 100 pourcent (la situation ne serait plus comme avant)
Moi, Goompi Ugerabah, je n’oublirais pas que je suis un homme tribal. C’est difficile
d’entendre notre voix dans notre pays, en tant qu’Aborigène, nous representons seulement 3 % de la
population en Australie.Et les medias ne nous aident pas a nous faire entendre.
Cependant, moi et les autres autour de moi, nous nous employons a apprendre aux jeunes.
Ainsi ils seront une voix forte pour la prochaine génération.

Goompi Ugerabah
Traduction de l’Anglais par Thierry Gerard
Relecture au salon International de la Geographie par Aurelie Jung

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Un grand merci de nous transmettre ce témoignage, et un grand merci aux initiateurs du festival de véhiculer ces valeurs de mémoire et de respect envers le peuple aborigène. Je découvre et j’ai encore tellement de choses à apprendre ! Merci